Publié par la Banque
africaine de développement, l’étude d’impact environnemental du projet solaire
Dandara indique que la première phase débutera au deuxième trimestre de 2026,
pour une durée d’exécution d’environ 15 mois jusqu’à juin 2027.
Par : Youcef
MAALLEMI
Selon le communiqué
de la BAD, cette phase concernera une capacité de 500 MW intégrée à un système de stockage de 100 MWh. Le projet est porté par le groupe norvégien Scatec à
travers Dandara Solar Power S.A.E. et concerne le développement d’une capacité
solaire de 1000 MW et 200 MWh de stockage répartis en deux étapes équivalentes. L’ensemble
est implanté dans le gouvernorat de Qena, à l’est de la zone industrielle de
Nagaa Hammadi, sur un site total de 2335 ha dont 1130 ha dédiés à la première phase. L’infrastructure est située à
proximité du complexe d’Egypt Aluminium, l’un des pôles industriels les plus
consommateurs d’électricité du pays. L’objectif est de fournir au complexe une
partie de ses besoins électriques grâce à une source renouvelable, avec une
réduction potentielle des émissions pouvant atteindre 60 % selon l’étude.
42 % en 2030
Le raccordement reposera sur une ligne aérienne d’un kilomètre reliant la sous-station prévue du projet à celle de la zone industrielle de Nagaa Hammadi. L’électricité sera ensuite transférée à EgyptAlum via le réseau national grâce au mécanisme de wheeling. L’annonce intervient alors que l’Égypte cherche à accroître la part des énergies renouvelables dans son mix pour atteindre 42 % en 2030, un objectif inscrit dans la stratégie nationale de transition énergétique. Rappelons, ce cap est soutenu par plusieurs institutions internationales, en particulier la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, déjà impliquée dans le financement du projet Dandara aux côtés de la Banque africaine de développement et de la Banque européenne d’investissement.