Femmes d'Afrique : Entretien avec Aicha Kérole, Communicatrice - Entrepreneuse.

 

« Le métier de communication a l’avantage d’avoir une large gamme de compétences et de connaissances requises »

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Originaire du Littoral et de l’ouest Cameroun. Aicha Kérole, agée de 19 ans, entrepreneur, actrice et communicatrice. Parallèlement aux côtés de ces casquettes, elle occupe actuellement le poste de l’assistante de l’ancien Consul Général Honoraire de Malte. Aicha, est passionnée d’innovation. Entretien.

Entretien réalisé par : Youcef MAALLEMI (maallemi-youcef@lecourrierdafrique54.com).

Le Courrier d’Afrique 54 : Racontez nous un peu votre parcours et  votre vie professionnelle.

Aïcha Kérole : Dès mon arrivée à Yaoundé il y’a bientôt 5 ans de cela, je m’inscris à la médiathèque de l’institut français du Cameroun. C’est là que j’ai rencontré Mlle Princez Marlèn, journaliste au côté de qui tout a commencé. Nous avons travaillé ensemble sur pas mal de projets à l’instar des différents programmes de l’association qu’elle a mise sur pieds. A la même période j’ai rencontré monsieur Gaby Jayson, animateur télé qui m’a orienté également est avec qui je travaillais simultanément avec Princez Marlen. C’est lors de la réalisation de l’une des émissions de Princez Marlèn que j’ai pu faire la rencontre de Mr Yannick Noah, Mon tonton BG que j’appelle affectueusement qui m’a permis de travailler avec lui pendant un bon bout. A cette même période, je fais la connaissance de M. Paul Junior mon mentor qui me suit jusqu’aujourd’hui et avec qui j’apprends du monde du travail et des affaire. Après cette aventure j’ai fais la rencontre de Mme Leonie Bwemba lors d’une visite chez Mr Yannick Noah. M’ayant proposé de jouer dans son film qui défend les droits des femmes combat les violences faites à celles-ci et ayant moi-même été touché par le briefing, je n’ai pas su décliner cette offre qui pour moi m’était alléchante. Après ce film, nous avons gardé de bonnes relation puisqu’elle n’a pas hésité à m’appeler plutard pour que nous travaillons ensemble.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le métier de communicatrice?




Le métier de la communication étant très vaste, j’ai eu la possibilité de trouver mon compte dans la communication digitale en tant que Chargée de communication Digitale. Alors le métier de Chargé de Communication Digitale consiste à produire l’ensemble des contenus digitaux pour ensuite les diffuser à travers des canaux (sites web, mini-sites, réseaux sociaux, e-mailing, newsletter) tout en élaborant la stratégie digitale d’implémentation de celle-ci.

Quelles sont les études qu'il faut réaliser pour pratiquer ce métier en tant que professionnelle ?

Pour pratiquer ce métier en tant que professionnel, il faudrait avoir un MBA en Stratégie Marketing et Communication Digitale.

Comment avez-vous découvert cette discipline? Qu'est ce qui vous à donner envie de pratiquer ce métier ?

- J’ai découvert cette discipline grâce à mon mentor M. Paul junior Ma Ngoa qui a bien voulu m’orienter me donner des cours de temps en temps. Jusqu’à ce que j’apprenne de celui-ci.

- L’envie de pratiquer ce métier a été sa pluridisciplinarité à collaborer avec tous les autres domaines vu qu’ aujourd’hui nous ne pouvons rien faire sans communication.

Quels sont les avantages et les inconvénients de ce métier ?

Ce métier a l’avantage d’avoir une large gamme de compétences et de connaissances requises, l’avantage que l’on revaille avec des personnes créatives, des médias et des personnes  créatives. Il a l’inconvénient d’être stressant et exigeant, de n’avoir pas d’heures fixes de travail et d’avoir un risque élevé d’erreurs.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?


Les problèmes que je rencontre dans ce métier sont très souvent l’incompréhension des supports de communication comme le mauvais usage gestuel.

Quel est votre conseil pour les femmes qui veulent réussir dans ce métier de communication ?

Le conseil que je donnerai aux femmes qui voudraient réussir dans ce métier c’est de persévérer. Quand que l’on fasse, le plus dire n’est pas de le débuter, mais de le faire évoluer!

Parlez nous de votre projet la transformation de fruits naturels en friandises et en jus purement naturel…

Le projet de transformation de fruits en friandises et en jus naturels est né dans mon enfance. Un monsieur venait généralement déposer au lieu de service de ma mère des paquets de ses produits qui étaient des ananas séchés, des prunes séchées et bien d’autres. Ayant disparu des radars, je m’y suis donc intéressée et aies voulu créer cette entreprise.

Comment avez-vous eu la chance de jouer  dans le film à l’instar d’ALERTE, comment le choix c’est déroulé ?



J’ai eu la chance de jouer dans ce film grâce à M. Yannick Noah. Un soir lorsque j’y était avec lui, Mme LEONIE BWEMBA avait rendez-vous avec lui. C’est dès lors qu’elle m’a proposé de jouer dans son film. Le choix s’est passé si vite grâce au libellé du film. Les violences basées sur le genre sont très récurrentes dans notre pays et ayant vécu ceci je n’ai pas hésité à lui dire oui.

Quel regard portez-vous sur le cinéma africain actuellement ?

Actuellement le cinéma camerounais prend de plus en plus d’ampleur et d’essor à une vitesse qu’on aurait certainement jamais imaginé.

Aïcha Kérole a beaucoup de projet en tête, pouvez vous nous dire plus ?

Des projets certainement sont en cours et pourront être dévoilés le moment opportun.

Quel est mot de la fin ?

Merci au magazine LE COURRIER D’AFRIQUE 54 pour m’avoir permis de m’exprimer sur votre plateforme !!!


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