« Mes chansons parlent de la foi en Dieu et la force de la pensée positive. »
Entretien réalisé à Abidjan
(Côte d’Ivoire) par : Bakayoko BOIKE
Le Courrier d’Afrique 54.
Qui est l'artiste Diamanlo ?
Kamagaté Amadou : À l'état civil c'est Kamagaté Amadou
artiste chanteur reggae originaire du Nord de la côte d'ivoire.
Pouvez-vous nous parler de
votre début dans la chanson?
Mon amour pour la chanson a débuté depuis ma
tendre enfance. C'est à l'école primaire que j'ai commencé à enregistrer ma
voix à l'aide d'un magnétophone, des chansons de Rap. Au collège je forme mon
premier groupe d'ambiance facile avec des copains pour égayer les sorties de
vacances. C'est en 1999 que je compose ma première chanson reggae.
Combien d'albums avez-vous
sur le marché ?
J'ai un album de 10 titres
"HERITAGE" qui est sorti en 2019 et un dernier single" le
temps" réalisé en 2023
Que représente la musique
pour vous ?
En plus de son caractère commercial,
la musique est un puissant moyen de communication, et d'intégration entre les peuples du monde.
Selon-vous comment se
comporte la musique Africaine ?
La musique Africaine est en plein
ascension avec de nouvelles créations et
de nouveaux talents, mais beaucoup reste à faire avec la digitalisation du
secteur musical, elle ne représente que
1% de la consommation de musique dans le monde.
Parlez-nous de votre
dernier single, « LE TEMPS » ?
Mon dernier single vient de sortir ce mois-ci, et nous sommes à pied d'œuvre, mon équipe et moi pour que cette chanson puisse tracer les sillons de ma carrière internationale. Réalisé à Abidjan entre le studio du reggae man Tiken Jah et WMK production, nous avons pris 4 mois pour finaliser ce projet.
De Quoi parlent vos
chansons ?
Mes chansons parlent de la foi en
Dieu et la force de la pensée positive. Comme tout porteur de messages du
reggae j'incite les mélomanes à travers mes chansons à vivre avec beaucoup d’amour,
de respect pour les bases établies par la nature.
De quoi souffrent les
artistes ivoiriens ?
Ici les artistes souffrent tout
d'abord du manque de formation et
structuration pour vivre décemment de leurs musiques. Les producteurs se font
rares, donc moins de financements. L’industrie musical n'existe quasiment pas.
Pour une population de plus 23 millions il n'y a que deux grands festivals de
musique : le MASA (marché des arts et du spectacle Africain) et le FEMUA (Festival
des musiques urbaines d'Anoumabo). Plus il aura des festivals de ce genre la
lumière pourra être mise sur de nombreux talents qui feront la fierté de la
côte d'ivoire.
Et comment ça marche avec
les éditeurs ?
Le métier d'éditeur n'existe pas encore chez
nous.10_ Je fais un gros coucou à toute la DIAMAN NATION ( Côte d'Ivoire,
Burkina Faso, Togo,France) Merci pour la force si nécessaire pour aller
plus loin. Un artiste n'est rien sans ses fans. Merci à Le Courrier d'Afrique 54 pour l'opportunité que vous m'avez donné pour
m'exprimer sur la musique à travers
votre presse internationale.