Guinée Equatoriale : Bonne Gouvernance . M.Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale.

M.Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale.

Le bâtisseur.

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Pour lui, les meilleures conditions de développement sont dans l’amélioration des conditions de base : la réalisation des grandes infrastructures de transport, routières, ferroviaires, portuaires. Le développement économique a eu lieu là où les infrastructures ont été les meilleures : des ports bien abrités et bien desservis, de bons réseaux de transport, et à l’ère moderne l’existence d’un important réseau routier.

Par : Youcef MAALLEMI (maallemi-youcef@lecourrierdafrique54.com)

 Dans sa stratégie, SEM Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a tenu compte d’une leçon importante des expériences de développement. L’amélioration des conditions de vie des populations, en particulier les plus fragiles, est une condition essentielle. L’amélioration du niveau d’instruction des populations est aussi considérée comme une condition économique, sociale et politique du développement. Dans cette stratégie qui ressort des plans de développement mis en œuvre, une conception de l’Etat se dessine. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo ne croit pas en une gestion administrée de l’économie, étouffée dans un carcan. Il est du devoir des pouvoirs publics de réaliser les grands travaux que seul l’Etat peut financer, d’améliorer les conditions de vie des citoyens, d’assurer la solidarité sociale au profit des plus démunis et aussi de fixer les règles d’une saine compétition entre les opérateurs. L’Etat régule, oriente sans opérer directement. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo est conscient, et il l’a affirmé à plusieurs reprises, que le succès de la démarche de développement qu’il a initiée demande un mode de gouvernance qui garantisse l’égalité dans l’accès aux aides et aux biens publics, la transparence des décisions, la concertation la plus large, l’association de tous les intéressés à la prise de décision, l’obligation du service public, la valorisation de l’acte citoyen. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a officiellement affirmé à maintes reprises dans ses différentes interventions la nécessité du dialogue social, de la concertation, de l’amélioration du service public. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a donc une vision de l’avenir économique du pays et il a pour lui sa capacité à être un leader politique, celui qui est capable de fixer un cap, de montrer le chemin et surtout de susciter l’adhésion populaire à un grand dessein. Un effort considérable a ainsi été mené et le pays a connu un grand essor dans l’enseignement à tous les niveaux. Dans sa stratégie de développement, Teodoro Obian Nguema Mbasogo  a une vision bien arrêtée en matière d’industrialisation. Il ne s’agit pas pour lui de se limiter à la reconquête du marché intérieur, même si ceci est considéré comme une priorité. L’entreprise Equato-Guinéenne, publique et privée, doit résolument affronter les marchés extérieurs et s’imposer sur la scène internationale par le coût et les qualités de ses produits. Elle doit opter pour les techniques de pointe et développer la création et l’innovation. Les produits Equato-Guinéens  ne seront pas de qualité inférieure, ils doivent être du dernier cri, en concurrence avec ceux des grandes entreprises. L’innovation doit être sans cesse développée, étant le facteur essentiel de la croissance. En Guinée Equatoriale, le secteur du transport connaît une véritable mutation. Un grand nombre de projets ont été réalisés ou sont en phase de réalisation, afin de rendre ce secteur plus performant et plus efficace dans sa contribution dans le développement économique du pays. Le secteur, érigé par l’Etat en priorité eu égard à son importance et à son impact direct sur la qualité de la vie, a bénéficié d’une enveloppe conséquente dans le cadre des programmes de développement qui se sont traduits sur le terrain par une évolution significative du secteur. La stratégie tracée par le secteur a pour objectif de développer l’offre de transport pour satisfaire les besoins de mobilité des personnes et des biens, améliorer la qualité de service par la réduction du temps de parcours, répondre aux besoins logistiques des opérateurs économiques et assurer un développement durable tout en privilégiant l’inter-modalité et l’interconnexion des différents moyens de transport.

La Guinée équatoriale la perle de la CEMAC.


Mais Teodoro Obiang Nguema Mbasogo lui a sa petite idée en tête : « faire de sa petite Guinée » une nation viable et fréquentable. C’est ainsi qu’il élargit le plateau de ses exportations avec la valorisation du bois en 1980. Dès 1990 il procède à la diversification des partenaires au développement au grand dam du colonisateur et de français.  Il ouvre son pays aux nouveaux partenaires asiatiques (Chine et Japon), et en 1994 la balance du commerce extérieur affiche excédentaire.  Nous sommes pendant la période avant pétrole, comme pour dire qu’ Teodoro Obiang Nguema Mbasogo n’a pas attendu la découverte des gisements pétroliers pour faire de la Guinée équatoriale la perle de la CEMAC. En effet, à la découverte du bloc B, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo lui sait qu’il ne peut pas compter que sur le seul pétrole pour conduire son pays vers l’émergence. Homme de dialogue et toujours à l’écoute des autres, il organise en 1997 la Conférence économique nationale à Bata pour arrêter les priorités à réaliser en faveur de son peuple. L’amélioration des conditions de vie et la lutte contre la pauvreté passent en tête de la liste. Les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’électrification et du programme de distribution, des infrastructures urbaines de base… sont planifiés et classés prioritaires à moyen terme. Une projection sur une période de 10 ans, avec la construction de Malabo Dos (Malabo 2) qui fait un peu oublier le triste passé colonial est dans la ligne de mire du prince. Au fait, Malabo 2 n’a rien à avoir avec l’héritage colonial : sur des terres vierges, des ingénieurs venus de partout sortent une ville moderne n’ayant rien à avoir avec les tristes villes coloniales africaines. Et dans sur la même lancée, le guinéen est heureux de se voir offrir une nouvelle ville moderne dans la partie continentale, précisément à Oyala en 2011. L’agriculture n’est pas du tout en reste car, l’évidence est que la manne pétrolière cessera tôt ou tard. D’où le lancement du programme de conservation des produits agricoles à Bata. Et tout ceci ne pourrait être possible sans le développement du réseau routier traversant de forêts et ralliant désormais tout le pays. Le tout est complété par la viabilisation du secteur maritime et du secteur aérien qui bénéficient d’importants investissements et placent désormais la Guinée Equatoriale bien loin avant la plupart de pays de la région. Au finish, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a l’ambition de faire de son pays, de ses ports, de ses aéroports, de ses routes une plaque tournante et le meilleur point de rupture des charges du fret en provenance du monde entier. 



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