« Le Gabon dispose d'un potentiel important pour l'agriculture »
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Hervais
Omva est un acteur clé du secteur agricole gabonais, connu pour son engagement
en faveur du développement de l'agriculture dans le pays. Il est coordinateur
des programmes de l'ONG IDRC Africa, qui vise à promouvoir l'autosuffisance
alimentaire et la croissance économique en Afrique. Il est installé depuis plus
de 3 ans en Zambie oui il est associé gérant de l’entreprise AMRA Life Agri
LMTD et CEO de Mulilonkossi qui font dans la valorisation des biofertilisants
et la production de céréales et élevages (bovin, ovin, poulet et porc) nous
conduisons également un important programme d’essais et d’adaptation sur des
semences pour l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest. Hervais Omva est
également un critique virulent de la gestion actuelle du secteur agricole
gabonais, qu'il juge inefficace et corrompue. Il dénonce les milliards de
francs CFA investis dans des projets qui n'ont pas donné les résultats
escomptés et réclame une réforme en profondeur du secteur. Malgré les défis,
Hervais Omva reste optimiste quant à l'avenir de l'agriculture gabonaise. Il
estime que le pays à un potentiel énorme pour devenir autosuffisant en matière
alimentaire et que les solutions existe pour y parvenir. En tant que leader
d'opinion, Hervais Omva est régulièrement sollicité pour partager ses analyses
et ses recommandations sur la façon de relancer le secteur agricole gabonais.
Il est également un défenseur de la création d'une structure pour dynamiser les
secteurs de l'agriculture et de l'élevage.
Entretien réalisé par
Youcef MAALLEMI (maallemi-youcef@lecourrierdafrique54.com)
Le Courrier d’Afrique
54 : Comment se
porte le secteur agricole au Gabon? Quels sont les handicaps de l'agriculture
gabonaise? Et de quoi souffre-t-il réellement la production vivrière au Gabon?
Hervais Omva :
Le
secteur agricole gabonais connaît d’énormes difficultés. Malgré ses atouts naturels, tels
que des terres arables fertiles et un climat propice à l'activité agricole, il
ne contribue que marginalement à la croissance économique du pays, avec
seulement 3,8% du PIB gabonais (40% de la population totale vie en milieu
rurale). Le Gabon dispose d'un potentiel important pour l'agriculture, avec 5,2
millions d'hectares de terres arables et un climat propice, mais cette
ressource n'est pas exploitée de manière optimale. Au Gabon il n’y a aucun
véritable programme de développement du secteur agricole
Les principaux
problèmes du secteur agricole gabonais incluent;
ü Faible
contribution au PIB : L'agriculture ne représente que 3,8% du PIB gabonais,
malgré l'importance de la population rurale.
ü Dépendance
vis-à-vis de l'extérieur : Le Gabon dépend fortement des importations de
denrées alimentaires, ce qui représente environ 60% des biens alimentaires
consommés.
ü Manque
d'infrastructures : Le pays manque d'infrastructures de commercialisation et de
transformation, ce qui rend difficile la vente et la commercialisation des
produits agricoles.
ü Inexistence
de mécanisation : L'agriculture
gabonaise ne connait pas la mécanisation ce qui rend impossible l'augmentation
de la production.
ü Manque
de financements : Le secteur agricole gabonais manque de financements, ce qui
rend difficile l'investissement dans les infrastructures et les équipements
nécessaires.
ü Manque
de main-d'œuvre qualifiée : Le secteur agricole gabonais manque de main-d'œuvre
qualifiée, ce qui rend difficile la mise en œuvre de techniques et de
technologies modernes.
ü Problèmes
de sécurité foncière : Les problèmes de sécurité foncière, tels que la
propriété collective des terres et les conflits fonciers, rendent difficile
l'investissement dans l'agriculture.
ü Absence
de politiques et de programmes efficaces
: Le manque de politiques et de programmes efficaces pour soutenir le
développement de l'agriculture gabonaise rend difficile la mise en œuvre de
réformes et d'initiatives pour améliorer la production.
ü Corruption
et mauvaise gestion : La corruption et la mauvaise gestion des ressources
publiques et des programmes d'aide au développement affectent négativement le
secteur agricole gabonais.
ü Manque
de recherche et de développement : Le manque de recherche et de développement
dans le secteur agricole gabonais rend difficile l'adoption de nouvelles
technologies et de nouvelles pratiques pour améliorer la production.
« Ces
sources de manque de développement de l'agriculture gabonaise sont
interconnectées et nécessitent une approche globale et coordonnée pour les
résoudre".
La dépendance du Gabon aux
importations alimentaires est un problème persistant. En effet, le pays est
tributaire à hauteur de 80% de ses besoins alimentaires à l’extérieur. Cela
signifie que seulement 20% de la nourriture consommée au Gabon est produite
localement.Cette dépendance aux importations alimentaires pose des défis pour
la sécurité alimentaire et la souveraineté alimentaire du pays. En outre, elle
rend le Gabon vulnérable aux fluctuations des prix des denrées alimentaires sur
le marché international. Il est important que le Gabon prenne des mesures pour
renforcer sa production alimentaire locale et réduire sa dépendance aux
importations. Cela pourrait impliquer des investissements dans l'agriculture,
la formation des agriculteurs et l'amélioration des infrastructures de
commercialisation.
Vous êtes le président de l'ONG IDRC
-AFRICA, parlez-nous de ses missions et de ses objectifs principaux et quelles sont les
actions menées par votre ONG IDRCI AFRICA ces dernières années ?
Crée en 2009, IDRC
Africa propose des missions d’assistance technique aux collectivités locales,
aux entreprises, aux professionnels, associations mais également aux
particuliers. Le principal objectif est de contribuer à la lutte contre la
pauvreté, notamment par la mise en place de projets promouvant
l’agroalimentaire, la conservation de l’environnement, l’amélioration de
l’éducation, la gestion des conflits, l’espérance de vie, la recherche, etc. La
Formation duale aux métiers agricoles constitue l’un des piliers majeurs de
l’ONG IDRC Africa. Depuis sa création, une expertise réelle a été développée
par l’ONG IDRC Africa dans ce domaine. Un certain nombre d’indicateurs peuvent
être présentés à cet effet :
Ø Création
du village Agricole Graine de Bolokoboué
Ø 115
modules de formation élaborés dans différents domaines (maraîchage, vivrier,
arboriculture fruitière, élevages, transformation agro-alimentaire, gestion
d’exploitation, organisation des producteurs) ;
Ø Plus
de 3 500 stagiaires formés dans les domaines énumérés ;
Ø Plus
de 1 500 exploitants installés en post-formation ;
Ø Une
équipe pluridisciplinaire de formateurs pouvant être mobilisée pour le montage
de nouveaux modules et la mise en œuvre de formations sur l’ensemble du
territoire.
IDRC Africa a pour principale mission d’organiser,
d’accompagner et d’orienter l’ensemble des parties prenantes, pour une gestion
durable et équitable des ressources naturelles en contribuant à l’amélioration
des conditions de vie des populations en milieu rural et urbain au Gabon. Mais
également d’orienter et de proposer des alternatives et différentes procédures
pour le développement du secteur agricole au Gabon et en Afrique. Elle est
constituée de quatre (4) pôles :
Le Pôle production : Conception et
réalisation des installations agricoles et environnementales
Pôle formation : Développement des moyens
innovants de formations agricoles et environnementales qualifiantes et
diplômantes pour les personnes désireuses de devenir des exploitants agricoles.
Animation des classes vertes en milieu scolaire. Animation des programmes de
renforcement de capacités et formation des Paires éducateur.
Pôle Développement : développement de
filières agricoles basées sur la recherche-développement, et l’innovation
agro-technologique.
Pôle conseil : Réalisation d’étude, d’enquête
socio-économique et cartographie des populations rurales.
Est-ce que selon
vous, le secteur agricole est un moyen pour lutter contre le chômage au
Gabon?
Le taux de chômage, de 37%,
est l'un des plus élevés au monde. "60% des Gabonais vivent en dessous du
seuil de pauvreté. Par rapport aux chiffres vous convenez aisément que la
réponse est Oui le secteur agricole est une mine d’or pour la création de
milliers d’emplois direct et indirect au Gabon. Il y a aussi autour du secteur
agricole de nombreuses activités comme la fabrication du petit outillage
agricole qui est importé, les secteurs comme la micro finance et l’assurance
n’existe pas dans le secteur agricole au Gabon.
Voici quelques raisons :
ü -L'agriculture
peut créer des emplois directs et indirects dans les domaines de la production,
de la transformation et de la commercialisation des produits agricoles.
ü -L'agriculture
peut contribuer à diversifier l'économie gabonaise, qui est actuellement très
dépendante du pétrole et des ressources naturelles.
ü -L'agriculture
peut contribuer au développement rural en créant des opportunités d'emploi et
de revenu pour les populations rurales.
ü -L'agriculture
peut contribuer à améliorer la sécurité alimentaire au Gabon en augmentant la
production locale de denrées alimentaires.
Plus de 64 000
gabonais vive avec moins d’1$ jour (source PNUD note de conjoncture 2023) donc
l’agriculture peut également contribuer à réduire la pauvreté en créant des
opportunités d'emploi et des revenus stable pour pour les populations les plus vulnérables en
particulier les femmes chefs de famille monoparentale et les jeunes filles mère.
Cependant, il est important de noter que le développement de l'agriculture au
Gabon nécessite des investissements importants dans les infrastructures, les
équipements et les technologies. Il est également nécessaire de renforcer les
capacités des agriculteurs et des entreprises agricoles pour qu'ils puissent
compétir sur les marchés locaux et internationaux. Cette agriculture soit un
moyen efficace de lutter contre le chômage au Gabon, il est nécessaire de
1.
Développer les infrastructures agricoles: routes, systèmes d'irrigation,
entrepôts, etc.
2. Fournir
des financements et des crédits aux agriculteurs et aux entreprises agricoles.
3. Renforcer
les capacités des agriculteurs et des entreprises agricoles, formation,
conseil, etc.
4. Promouvoir
la recherche et le développement dans le domaine de l'agriculture.
5. Créer
des marchés et des opportunités de commercialisation pour les produits
agricoles locaux.
Un défi réalisable avec de
la rigueur et de la transparence dans la gestion des fonds mis à la disposition
pour le secteur agricole.
Apres plusieurs
années passées au Gabon dans l'investissement dans l'agriculture. Actuellement
vous êtes basé au Zambie, pourquoi le choix de ce pays?
La Zambie c’est mon école
et c’est aussi Bisness, il est important de noté que l'agriculture zambienne a une longue histoire
qui remonte à plusieurs siècles. Je vous donne
un aperçu de l'évolution de l'agriculture en Zambie qui malheureusement
n’est pas connue des populations de l’Afrique centrale et de l’Ouest :
- Époque précoloniale
(avant 1890) :
- Les peuples autochtones
de la région, tels que les Bemba, les Ngoni et les Lozi, pratiquaient
l'agriculture de subsistance, cultivant des céréales comme le maïs, le sorgho
et le mil.
- L'élevage était également
important, avec des troupeaux de bœufs, de chèvres et de moutons.
- Époque coloniale (1890-1964)
:
- Les Britanniques
établirent leur domination sur la région et introduisirent de nouvelles
cultures, telles que le tabac, le coton et le café.
- Les colons européens
acquirent des terres et établirent des fermes commerciales, qui produisaient
des cultures de rente pour l'exportation.
- Les africains furent
contraints de travailler dans les fermes coloniales, souvent dans des
conditions difficiles.
- Époque postcoloniale
(1964-1990) :
- Après l'indépendance de
la Zambie en 1964, le gouvernement tenta de promouvoir l'agriculture en
encourageant les petits agriculteurs et en établissant des programmes de
développement rural.
- Cependant, la dépendance
à l'égard des importations alimentaires augmenta, en particulier pour le maïs,
qui est la principale céréale consommée en Zambie.
- Époque contemporaine
(1990-présent) :
- Dans les années 1990, la
Zambie adopta des réformes économiques qui visaient à libéraliser l'économie et
à encourager les investissements privés dans l'agriculture.
- Les investissements étrangers dans l'agriculture zambienne ont augmenté, en particulier dans les secteurs du tabac, du sucre et de la production de biocarburants. La Zambie offre des opportunités d'affaires prometteuses dans le secteur agricole, en raison de ses ressources naturelles abondantes, de son climat favorable et de sa demande croissante pour les produits agricoles. Pour moi l’objectif est de mettre en place un pont entre nos deux pays dans le cadre des transferts des technologies notamment la mise en place d’un important programme de recherche en le géant centre de recherche ZARI (The Zambia Agriculture Research Institute) et certaines institutions de recherche agricole au Gabon, Institut de Recherche Agricole et Forestière (IRAF) qui est la principale agence de Recherche et Développement agricole du Gabon et AGENCE DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE DU GABON (ADAG) qui à pour mission la mise en œuvre la politique du Gouvernement Gabonais en matière de développement agricole notamment la gestion du foncier agricole. Voici quelques-unes des opportunités d'affaires dans le secteur agricole en Zambie : La Zambie est l'un des principaux producteurs de maïs en Afrique. Les investisseurs peuvent profiter de la demande croissante pour le maïs en investissant dans la production et la commercialisation. Le soja est une autre culture importante en Zambie. Les investisseurs peuvent profiter de la demande croissante pour le soja en investissant dans la production et la transformation. La Zambie a un potentiel important pour l'élevage, en particulier pour la production de viande de bœuf et de poulet. Les investisseurs peuvent profiter de la demande croissante pour les produits animaux en investissant dans l'élevage et la transformation. La Zambie a un climat favorable pour la production de fruits et légumes. Les investisseurs peuvent profiter de la demande croissante pour les produits frais en investissant dans la production et la commercialisation. La Zambie a besoin d'investissements dans la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Les investisseurs peuvent profiter de la demande croissante pour les produits transformés en investissant dans les usines de transformation et les réseaux de distribution. La Zambie a un potentiel important pour l'agriculture biologique. Les investisseurs peuvent profiter de la demande croissante pour les produits biologiques en investissant dans la production et la commercialisation. C’est pour ces différentes raison que je vous disais que la Zambie est mon école et mon bisness, il y a une nouvelle Afrique en construction.
Que proposez-vous
comme solution pour attirer les investisseurs et les bailleurs de fonds pour
investir dans le secteur de l’agriculture au Gabon?
Attirer les investisseurs dans le secteur agricole au Gabon nécessite une approche stratégique et multisectorielle. Voici quelques suggestions pour attirer les investisseurs dans le secteur agricole au Gabon :
-La mise en place des politiques et
des réglementations favorables à l'investissement agricole, telles que des
incitations fiscales, des subventions et des prêts à taux préférentiel.
-Améliorer les routes, les ports et
les aéroports pour faciliter le transport des produits agricoles et des
intrants.
-Offrir des services de conseil, de
formation et de recherche pour aider les agriculteurs et les investisseurs à
améliorer leur productivité et leur compétitivité
-Organiser des événements de
promotion, des conférences et des salons pour présenter les opportunités
d'investissement dans le secteur agricole gabonais.
-Créer des fonds d'investissement,
des banques agricoles et des programmes de micro finance pour aider les
agriculteurs et les investisseurs à accéder au financement.
-Mettre en place des systèmes de
propriété foncière clairs et sécurisés pour encourager les investissements à
long terme.
-Créer des marchés pour les produits
agricoles gabonais, notamment en développant les exportations vers les pays de
la région et au-delà.
-Encourager les entreprises sociales
qui investissent dans le secteur agricole gabonais en leur offrant des incitations
telles que des exonérations fiscales ou des subventions.
-Travailler avec les organisations
internationales telles que la FAO, le FIDA, la BAD et la Banque mondiale pour
attirer les investissements et les expertises dans le secteur agricole
gabonais.
-Établir des indicateurs de performance pour mesurer l'impact des investissements dans le secteur agricole gabonais et ajuster les stratégies en conséquence.
En mettant en place ces mesures, le Gabon peut créer un environnement favorable aux investissements dans le secteur agricole et attirer les investisseurs pour contribuer au développement de ce secteur.
Question
politique : Les élections présidentielles gabonaises auront lieu le 12
avril 2025, comment analysez-vous la situation politique du pays ?
Pour ma part
l'alternance politique au Gabon doit être considérée comme une obligation pour
plusieurs raisons, car, l’une des principales causes de l’extrême précarité au
Gabon est l’absence totale d'alternance politique depuis près de 60 ans....
Tout d'abord, elle permet de garantir la rotation du pouvoir et la
représentation des différents courants politiques, ce qui est essentiel pour
une démocratie saine, constructive et durable. Ensuite, l'alternance politique
serait un moyen de mettre fin à la domination du Parti démocratique gabonais
(PDG) qui est au pouvoir depuis 1968. Cette domination a entraîné des élections
contestées à répétition et des violences post-électorales, ce qui a miné la
confiance du peuple dans le processus démocratique. En outre, l'alternance
politique permet de promouvoir la transparence, la responsabilité et la bonne
gouvernance, ce qui est essentiel pour le développement économique et social du
Gabon. Notons que cette situation
d'absence de transparence à conduit le pays dans une situation de précarité
malgré les richesses immense et une faible population estimée aujourd’hui à 2
538 952 habitants. C'est entre 45 et 60% de la population gabonaise qui vit
en-dessous du seuil de pauvreté. L'absence d'alternance politique à également
conduit le pays dans une forte dépendance des importations alimentaire. Le pays
est tributaire à hauteur de 80% de ses besoins alimentaires à l'extérieur cela
signifie que seulement 20% de la nourriture consommée au Gabon est produite
localement et en majorité par des ressortissants étranger tout comme les
importations alimentaires et les tenants des entreprises et petits commerces
qui gèrent les circuits alimentaires. Cette dépendance aux importations
alimentaires pose des défis pour la sécurité alimentaire et la souveraineté
alimentaire du pays. En outre, elle rend le Gabon vulnérable aux fluctuations
des prix des denrées alimentaires sur le marché international. Enfin,
l'alternance politique est une obligation morale et éthique pour les dirigeants
politiques gabonais, car elle leur permettra de respecter la volonté du peuple
et de garantir la stabilité politique du pays. C'est pourquoi je pense que
l'alternance politique au Gabon est une obligation pour garantir la démocratie,
la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance, ainsi que pour
respecter la volonté du peuple et garantir la stabilité politique du pays. C'est pourquoi en ma qualité d'acteur de la société
civile au Gabon et acteur du secteur agricole national je soutiens la vision du
CTRI dans son vaste programme pour la restauration des institutions qui a pour
objectif de rendre la dignité au gabonais...JE SUIS LE COUP DE LA LIBÉRATION
comme la grande majorité des gabonais et surtout la jeunesse et les
femmes. C’est pourquoi nous avons
initiée avec les acteurs du secteur agricole, les syndicats et les associations de jeune un
challenge sous la forme de capsules vidéo ; un vibrant appelle à la candidature
du Président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema. Il symbolise
aujourd’hui l’alternance pour son engagement au service du peuple gabonais…Et
nous allons conduire une caravane de sensibilisation à Libreville, Port gentil,
Franceville, Lambaréné, Oyem pour le
conduire à être le candidat de l’espoir, celui qui nous conduira vers un demain
meilleur.