L’Algérie, une candidature d’envergure à la
vice-présidence.
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Dans ce contexte, l’Algérie présente une candidature
d’une envergure exceptionnelle pour la vice-présidence de cette institution
stratégique, en la personne de son ambassadrice à Addis-Abeba et sa
représentante permanente auprès de l’UA, Mme Selma Malika Haddadi.
Le Courrier d’Afrique 54 – redaction (administration-redaction@lecourrierdafrique54.com)
Âgée de 47 ans, Mme Haddadi a vu sa campagne officiellement lancée par le ministre d’État, Ahmed Attaf, le 17 décembre 2024 à Addis-Abeba. Elle est reconnue par ses pairs comme une diplomate chevronnée, forte de plus de vingt ans d’expérience dédiée à la paix et à l’unité du continent. Son parcours professionnel impressionnant, ses compétences en leadership, sa vision stratégique et sa compréhension des enjeux continentaux et internationaux font d’elle une candidate qui incarne les aspirations du continent vers la paix, l’unité et le développement durable. Au cours de sa carrière diplomatique, elle a occupé divers postes qui ont renforcé son engagement et sa conviction dans les valeurs panafricaines, inspirées par l’histoire révolutionnaire de l’Algérie. Elle a prouvé ses capacités de négociation avec les États membres, les organisations régionales et internationales, et a su bâtir des consensus tout en encourageant l’innovation et en obtenant des résultats concrets dans des contextes multiculturels et multilingues. Maîtrisant parfaitement l’arabe, l’anglais et le français, elle est bien équipée pour naviguer dans les discussions au sein de l’UA. Mme Haddadi a brillamment géré des missions diplomatiques complexes, représentant l’Algérie et l’Afrique lors de négociations cruciales. Son implication dans divers processus de négociation lui a permis d’acquérir une connaissance approfondie de l’UA et des défis auxquels elle fait face. En tant que représentante permanente de l’Algérie auprès de l’UA et de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), elle a contribué de manière significative à la réalisation des objectifs de l’organisation et au renforcement du dialogue avec les États membres. Elle a également joué un rôle clé dans la promotion de l’unité et de la cohésion au sein de l’organisation, la rendant influente sur la scène internationale. En tant que membre du réseau des femmes médiatrices arabes, elle a également contribué aux processus de paix et de sécurité tant au niveau africain qu’arabe. Son expérience dans ce domaine complexe souligne sa capacité à établir des liens entre les piliers essentiels : paix et sécurité, développement, droits de l’homme et bonne gouvernance. Les nombreuses réalisations de sa carrière témoignent de son engagement et de sa capacité à exceller en tant que vice-présidente de la Commission de l’UA, un poste réservé à l’Afrique du Nord pour ce scrutin. Elle s’est fixée pour objectif de « consolider la gestion administrative et financière de la Commission de l’UA », de « renforcer la confiance et la synergie entre la Commission et les États membres » et d' »optimiser la coordination au sein des organes et structures de l’UA ainsi que la coopération avec les partenaires ».