En marge de la
Conférence des chefs d’État des pays de la Communauté économique et monétaire
de l’Afrique centrale (CEMAC), tenue vendredi 17 mars, le Cameroun a
paraphé avec la Guinée équatoriale un accord bilatéral pour collaborer dans le
secteur pétrogazier.
Par : Youcef
MAALLEMI
L’entente
engage les deux gouvernements à œuvrer ensemble au développement, à la
monétisation et à la rentabilisation de plusieurs champs pétroliers et gaziers,
situés le long de la frontière qui sépare les deux pays. L’accord couvre ainsi
le champ pétrolier camerounais Yoyo et le champ gazier équatoguinéen Yolanda,
deux gisements opérés par l’américaine Chevron. Le deal prend également en
compte trois autres gisements pétrogaziers opérés par la britannique New Age. Il
s’agit du champ gazier Etinde situé au Cameroun et des champs Camen et Diega
localisés en Guinée équatoriale. Les analystes estiment que les activités
relatives à la monétisation de l’ensemble des ressources devraient, à terme,
aider ces pays, à mieux assurer la sécurité énergétique de leur population
respective. Pour la Chambre africaine de l’Énergie, l’enjeu pour ces pays qui
est commun à tous les pays pétroliers du continent, reste de pouvoir mettre en
place, « des
environnements propices à la croissance du secteur de l’énergie ». Une
dynamique qui passe par le choix synergique d’une réglementation attractive
pour les investissements.
De plus en plus, les pays africains producteurs de
pétrole et gaz nouent des partenariats axés sur ces combustibles. Une
coopération indispensable face à la crise énergétique globale.