Contribution spéciale pour LE COURRIER D’AFRIQUE 54. « Secteur du lait en Algérie, mon appel au président de la République Abdelmadjid Tebboune»


249
Je vous exhorte pour intervenir relative à l'éventualité d'importation des vaches laitières pour combler le manque de têtes à l’échelle national, soit 1.1 millions de têtes, pour une solution efficace de la disponibilité du lait en Algérie.

Par : M. Faouzi DJOUDI, Expert Spécialisé en Etudes Civiles Ingénierie et Construction.

M. Abdelmadjid TEBBOUNE, Président de République, l’Algérie a besoin de deux millions de vaches laitières pour pouvoir couvrir tous ses besoins en lait et cesser d’importer la poudre de lait. Les besoins de l’Algérie sont actuellement estimés à 4,5 milliards litres de lait par an. La production de cette quantité permettra d’arrêter « complètement » l’importation de la poudre de lait, cela nécessite la disponibilité de deux millions de vaches laitières, contre 908.000 têtes actuellement. Et que pour disposer de deux millions de vaches laitières, il faut plus de 200.000 hectares de terres agricoles irriguées destinées à la culture fourragère. De ce fait, afin de fournir du lait cru avec les quantités nécessaires selon les exigences du marché national, il est nécessaire de prendre les décisions suivantes :

1/ Nécessité de disponibilité de deux millions de vaches laitières, contre 908.000 têtes actuellement, par l'importation des vaches laitières pour combler le manque de têtes à l’échelle national, soit 1.1 millions de têtes. Sachant que la référence de prix de vaches laitières, est négocié en moyenne à 3200 francs suisses, soit 3200 USD, parmi les meilleurs races : la Holstein championne de la production laitière, la Brune, et la Simmental reine bernoise de l'exportation, et étant donné que l’Algérie a besoin de 1,1 millions de têtes, donc : 1,1 millions x 3200 USD = 3,520 Milliards USD
Le prix d’importation de 1,1 millions tètes vaches laitières est de 3,520 Milliards USD.

2/ Nécessité de fournir plus de 200.000 hectares de terres agricoles irriguées à travers le territoire national destinées à la culture fourragère.

3/ L'importance de développer l’élevage des vaches laitières et de soutenir les paysans avec les ressources suffisantes notamment hydriques dans le cadre de coopératives leur permettant d’accroître la production du lait cru.

4/ Par conséquent la facture d’importation de poudre de lait peut être réduite de plus de 50%, d’ici 2025, si une stratégie « efficace » venait à être adoptée pour développer la filière de production locale de lait frais, si les trois premières décisions ci-dessus seront prises et adoptées.

5/ La fabrication de la poudre de lait comme l’Argentine (un pays exportateur de la poudre de lait), par encouragement de réalisation des lignes de production de poudre de lait en Algérie par l'état et par les compagnies privées ou aussi par partenariat de l'état algérien avec les compagnies étrangères.


 

Enregistrer un commentaire (0)
Plus récente Plus ancienne